Furax : 20/07/2014
Photo prise dans le village d'Ohinemutu.
Ohinemutu est le plus ancien village de la région de Rotorua, berceau culturel du peuple maori.
Ce sympathique personnage est un descendant direct des premiers Maoris.
Se faire expliquer la culture Maori par un descendant direct des premiers arrivés sur l'île, c'est pas mal quand même !
Moko est le nom du tatouage Maori et de la culture entourant l’art de ce tatouage.
Tous les symboles utilisés ont une signification. C’est un lien tribal qui raconte l’histoire de son porteur.
Le Moko est un langage visuel qui connecte celui qui le porte à son "whakapapa" (généalogie).
L’art du tatouage Maori aurait été apporté par les Maori en Nouvelle-Zéalande depuis leur terre d’origine, la Polynésie de l’Est.
En 1789, le capitaine James Cook et le naturaliste Joseph Banks virent pour la première fois les tatouages des Maori lors d’un voyage dans le Pacifique du Sud.
Ils furent à la fois fascinés et intrigués par cet art.
Le nom Maori pour les tatouages, particulièrement pour les tatouages faciaux, est "Moko", le procédé utilisé pour réaliser un Moko est le "Ta Moko".
Le tatouage permettait aux individus d’affirmer leur identité sociale au sein de leur tribu. Ainsi, les Maoris de haut rang avaient le visage complètement tatoué. Seuls les enfants et les esclaves n’étaient pas tatoués. Chaque Maori avait un tatouage inédit qui correspondait à leur "signature". Ainsi, lorsqu’on présenta le Traité de Waitangi, la plupart des chefs signèrent ce document en dessinant le tatouage qu’ils portaient.
Ta moko commençait dès la puberté et était accompagné de nombreux rites et cérémonies. Les hommes se tatouaient principalement la tête, considérée comme la partie la plus sacrée du corps, mais aussi parfois les fesses et les cuisses. Les femmes se tatouaient généralement les lèvres, le menton et parfois le front.
Pour cela, on utilisait des lames taillées dans de l’os d’oiseau ou dans le jade afin de dessiner des entailles dans la peau, puis on appliquait une préparation végétale ou minérale d'une teinte bleutée dans les plaies. Ce processus était très douloureux et la cicatrisation prenait beaucoup de temps.
Pancho : 22/07/2014
Il fronce les sourcils c'est encore plus impressionnnant.
Même si la technique a évolué , ils doivent "douiller" quand même.
Un joli portrait
tce76 : 23/07/2014
Impressionnant !
Gaya Nature : 29/07/2014
Magnifique!!!
Pastelle : 21/09/2014
Un très bel homme...